Lifestyle et papotages

Childfree : Moi et la maternité

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Je tiens à m’excuser par avance si mes propos peuvent en choquer certains. Il est possible que vous ne soyez pas d’accord, dans ce cas, je respecte ce que vous pensez. Dans l’hypothèse ou vous soyez d’accord, je vous demande de rester respectueux envers ceux qui ne pensent pas comme vous. 

Bonjour mes choupis,

Il y a quelques mois, je vous parlais de mon envie de vous faire des articles un peu plus « lifestyle », un peu plus sérieux sur des sujets qui me tiennent à cœur. Il se trouve que ce sont des articles qui prennent du temps à écrire. Déjà parce qu’ils sont longs mais surtout parce qu’ils demandent de se livrer, d’être honnête et vraie. Aussi, il faut trouver les bons mots et écrire l’article en plusieurs fois.

C’est donc ainsi que je vous retrouve pour vous parler d’un sujet qui me tient à cœur à savoir la maternité… ou plutôt la non maternité car je suis childfree.

childfree

J’ai 33 ans, je suis mariée depuis presque 10 ans et à mon âge, les gens s’attendent à voir bébé pointer le bout de son nez. Sauf que Monsieur Klo’s to me et moi, on en a pas envie ! Pas du tout envie de bébé, pas envie d’enfant. En fait, pendant longtemps, on a subit une grosse pression pour qu’on fasse des enfants.

La pression sociale quand on est childfree

 Toute cette pression a été très anxiogène pour nous et on a eu la chance de trouver du réconfort auprès de personnes qui ont la même philosophie de vie. C’est aussi pour ça que cet article me tient vraiment à coeur. Je sais que peut-être, parmi vous, certain(es) sont childfree.

Childfree, ça signifie que l’on n’a pas d’enfant par choix. Il est probable que ce choix leur pèse, qu’ils ou elles se sentent seuls. Aussi, j’écris cet article pour apporter du soutien à certains et des réponses à d’autres. J’écris cet article pour moi aussi, parce que j’ai besoin que ce soit écrit, pas pour revendiquer mais pour expliquer à ceux qui ne comprennent pas ce que je ressens.

Pourquoi je ne veux pas d’enfant

1 – La sacralisation de la fonction de parent

Concrètement, si je ne veux pas d’enfant, ce n’est pas parce que je les déteste. C’est même le contraire ! Bon, je ne vais pas dire que j’adore les enfants. Disons que je pense qu’un enfant, c’est un être pur et vierge de tout, un petit être qui vient sur Terre. Un être qui besoin qu’on prenne soin de lui pour l’aider à devenir une belle personne.

Pour certains, être parent, c’est nourrir, soigner son enfant, l’amener à l’école et à des activités et lui acheter des trucs. Pour moi, le parent a une très grosse responsabilité envers l’enfant.

C’est vraiment un mélange complexe entre lui apporter tout ce dont il a besoin d’un point de vue matériel, lui transmettre des valeurs et des connaissances, tout en lui apprenant à être autonome. En fait, j’érige la fonction de parent à un très haut niveau. Selon moi, quand on a un enfant, il doit passer avant tout le reste. Avant la carrière, avant les loisirs, avant soi-même. Je ne dis pas que j’ai raison et que ceux qui font différemment ont tort mais c’est ma vision des choses.

Du coup, quand je vois que certains parents ne s’occupent pas de leur enfants, préférant laisser ce soin à Youtube/TV/ jeux vidéos, ça me révolte. On vit au XXIe siècle. Pour ainsi dire, ce que c’est qu’être parent, le prix que ça coûte, l’énergie que ça demande ne sont plus des secrets. Au final, ça m’agace profondément de voir des gens faire des gamins et ne pas s’en occuper.

C’est la première raison qui fait que je suis childfree : j’adore passer du temps en amoureux avec mon mari, voir mes amis, ma famille, travailler, bloguer… En fait, j’ai bien conscience qu’avoir un enfant m’obligerait à renoncer à tout ce que j’aime, à tout ce qui fait que je suis moi. Sauf que je n’ai pas envie de devoir choisir entre être moi ou être une maman. Quoique, le choix est déjà fait : je suis moi !

2 – La pensée malthusienne

Je ne vais pas rentrer dans le détail dans la mesure où Wikipédia est ton ami. En gros, c’est un courant de pensée qui prône la diminution de la démographie.

Il se trouve que nous en sommes à l’heure où on ne passe plus une journée sans entendre parler de sécheresse, de canicule, d’incendie et autres catastrophes naturelles. Et là, je vais être très violente. Il est trop tard ! Trop tard pour sauver la planète et ce n’est pas en allant bosser à vélo ou en utilisant des cotons en tissus qu’on y changera quelque chose. Il est évident que c’est trop tard ! La planète est foutue sauf si la population mondiale diminue drastiquement.

Trop de consommation

Les gens consomment trop (je ne m’exclue pas de ce mode de vie), les ressources s’épuisent, la planète se rebelle. Plus nous sommes nombreux à consommer, plus nous la détruisons. Et je ne parle pas que des chinois, des africains, des indiens… Je parle de tout le monde, y compris nous, les occidentaux, qui polluons beaucoup plus que les autres.

Des générations avant nous ont vécu dans l’insouciance, consommant à tour de bras, voyageant. Nous en payons les pots cassés et si on veut redresser la barre, il vaut être drastique. Pour moi, renoncer à faire des enfants et être childree, c’est drastique mais logique. On ne va pas détruire l’espèce humaine, il y aura toujours des gens pour se reproduire. Si un couple n’avait qu’un seul enfant, on pourrait réduire la population par deux. Mais pour cela, il faut une vraie volonté politique qui ne soutiendrait plus la natalité.

Dans la situation actuelle et ses perspectives, pour moi faire un enfant, ça équivaut à mettre au monde un être qui, un jour, devra se battre pour de l’eau potable.  Et ça, je ne peux pas l’accepter !

3 – Le pragmatisme de la vie quotidienne

Il faut être honnête, avec Monsieur Klo’s to me, financièrement, c’est pas toujours facile. Depuis qu’on est ensemble, d’un point de vue pro, ça a été difficile. Entre les entreprises qui ferment, les contrats précaires, les reprises d’études, le lancement dans des projets personnels… Notre vie pro est loin d’être un long fleuve tranquille, et par conséquent, c’est la même au niveau de nos finances.

Quand on s’est rencontrés et qu’on parlait d’enfants, il y avait un frein « financier ». On se disait que ça serait quand on aurait tous les deux un CDI (ce qui n’est jamais arrivé), quand on aurait les moyens d’avoir un appartement plus grand… Bon, soyons francs, avec le temps, on s’est rendus compte que c’était des raisons bidon. On ne voulait pas d’enfant et on cherchait des excuses pour le justifier.

Des lendemains incertains

Mais admettons qu’on veuille un enfant. Ben on n’en a pas les moyens financiers, tout simplement. Et vu la galère dans laquelle on vit, à toujours tout compter, à ne pas aller au ciné, à prendre le truc le moins cher au resto une fois dans le mois, à ne pas partir en vacances, à acheter des vêtements uniquement si on en a besoin… Je suis pas en train de pleurnicher sur ma condition. Nous avons fait des choix de vie pour essayer de nous épanouir professionnellement. Des choix de vie qui nous rendent heureux au boulot même si on gagne moins. D’ailleurs, c’est parce qu’on est heureux tous les jours, que l’on a moins envie de consommer.

Seulement, un enfant, ça coûte de l’argent. Pour en avoir un, il faudrait avoir un boulot qu’on déteste et qui rapporte plus d’argent. Impensable pour nous.

4- Se réfugier dans l’enfance

Celles qui me suivent depuis longtemps savent que j’adore les jeux vidéo, faire du cosplay, regarder des Disney (et chanter les chansons à tue-tête), jouer à Pokemon Go… tout ce que je vous ai raconté jusqu’à maintenant a un « effet pervers » : j’aime les trucs de gamins.

Pourquoi grandir dans ce monde ? Je préfère les trucs rassurants de l’enfance où on était innocents et protégés. Ça ne veut pas dire que je ne vis pas comme une adulte. En effet, j’assume mes responsabilités et mes choix. Je ne suis pas du genre à pleurer à la famille pour avoir de l’argent quand ça ne va pas.

La liberté

Etre childfree, c’est être libre. J’aime cette vie d’insouciance, où, une fois sortie du travail, je suis libre. Je suis 100% Childfree et je suis libre de faire ce que je veux quand je veux. Libre de sortir faire un tour en me disant « je rentre dans une heure » et de rester 3 heures dehors avec mes amis. Libre de manger, de traîner, de dormir, de profiter de mon mari quand je veux.

Je suis libre de vivre ma vie comme je l’entends, de faire les choses sur un coup de tête. Personne ne compte sur moi pour manger, pour s’occuper, pour aller aux toilettes. Ah, je vous ai pas dit ?  J’ai pas d’animal de compagnie non plus.

5- Plus qu’une envie de rester sans enfant

Aussi loin que je remonte dans ma mémoire, les gamins, c’est pas mon truc. Déjà, quand j’étais enfant, j’avais très peu d’amis (un ou deux en général). Je préférais la compagnie des adultes. Je n’aimais pas jouer à la maman, avec un poupon… moi, j’aimais Barbie ! Elle est belle, elle fait plein de métiers et d’études pour tout savoir, elle a une grande maison, une belle voiture, une garde-robe de folie et elle n’a pas d’enfant. Pour moi, Barbie, c’est la femme libre. D’ailleurs, je pense que Barbie est chilfree (non, ce n’était pas sa fille, shelly était sa petite soeur 😉 Et je pense qu’en grandissant, j’ai toujours gardé cette image de femme libre, sans enfant.

 

Quand j’ai commencé à avoir des histoires d’amour, je suis allée moi-même au planning familial pour avoir la pilule. Sans mettre de mot sur ce que je ressentais, je me rends compte que tomber enceinte a toujours été ressenti comme une catastrophe. Une de mes cousines (plus vieille que moi) a eu un enfant a 17 ans et je me souviens d’avoir pensé « ma pauvre, tu as gâché ta vie ».

Childfree, c’est viscéral

Quand j’ai rencontré Monsieur Klo’s to me (il y a 15 ans), on parlait d’avoir des enfants mais c’était plus « si on avait des enfants, on ferait ceci, on ferait cela » que quelque chose de sérieux. En réalité, je n’ai jamais voulu être enceinte. C’est très personnel, mais voir une femme enceinte avec son gros ventre, ça me dégoûte. Pire encore, si on voit un pied ou une main qui le déforme. Ça en fait rêver certaines, moi… beurk ! Pas envie de me retrouver comme une grosse baleine avec un alien dans le bide.

Etre enceinte

L’accouchement, n’en parlons pas ! Ben oui, les filles de mon âge ont des gamins et donc dans les soirées (de merde), les nanas parlent de leur accouchement. Rien qu’à entendre le mot « épisiotomie », je me ferme comme une huître et j’en prends pour 24 heures d’abstinence ! Bon, je plaisante avec ça mais sans déc les filles ! Comment vous pouvez avoir envie d’en passer par là quand vous savez ce qu’il se passe ? Je ne comprends pas. Plus qu’une peur, c’est un véritable dégoût !

Et non, je ne trouve pas les bébés mignons. Je ne comprends pas les gens qui sont gagas devant un bébé. Moi, ça ne me fait rien du tout.

6 – La pression sociale quand on est childfree

C’est la partie où je vais être la plus dure. Dans la vie, ce que la société attend de nous, c’est qu’on ait le mari, la maison, les bébés et le chien (et aussi qu’on soit une maman au top, une épouse soutenante et disponible, avec la super carrière, la maison bien tenue, la ligne impeccable, de beaux cheveux, des ongles parfaits, un make-up de ouf chaque jour, une vie sociale et une activité sportive…) Ouais, c’est pas possible on est d’accord… quoi que moi je coche plein de cases sauf « maman au top », « ligne impeccable », « les bébés et le chien » et « maison », c’est un appart mais ça compte non ? On peut pas tout avoir, faut faire des choix dans la liste.

Forcément, une fois qu’on a le mari et « la maison »,  tout le monde s’attend à ce qu’il y ait la mise en route du bébé (je trouve cette expression débile, comme si c’était une machine).

Etre un couple childfree

Plusieurs années avant notre mariage, Monsieur Klo’s to me et moi, on a compris qu’on ne voulait pas d’enfant et surtout on a osé se le dire. On a compris qu’on était heureux à deux et c’est tout. Qu’il ne nous manque rien. Sauf que l’entourage… c’est une autre histoire. Il a fallu le leur faire accepter ou les virer de notre vie parce que c’était trop dur. Oui, c’est difficile mais je vais être claire : outre le fait qu’il y ait un choix éclairé, il y a une « conviction viscérale » au non désir d’enfant. Un peu comme l’homosexualité. C’est comme ça et pas autrement, on le sent au fond de soi. On n’y peut rien et ça ne changera pas.

Assumer d’être childfree auprès des ses proches

Et de notre entourage (famille, amis, collègues, connaissances…), on en a entendu des choses blessantes. Je vais d’ailleurs en faire une liste non exhaustive, histoire que vous sachiez ce qu’il ne faut pas dire à quelqu’un qui ne veut d’enfant (ne me remerciez-pas, ça vous servira peut-être un jour) :

  • tu es un monstre
  • tu es égoïste
  • ça viendra/tu changeras d’avis / tu es encore jeune (vous dites la même chose à ceux qui n’aiment pas les endives? )
  • comment tu feras quand tu seras vieille ? Tu vas mourir seule sans personne pour s’occuper de toi (on en parlera à la maison de retraite 😉
  • tu ne seras jamais une femme accomplie si tu n’as pas d’enfant
  • c’est une réflexion de gamine pourrie gâtée
  • tu n’as pas rencontré la bonne personne (sympa pour mon mari ! )
  • tu peux pas savoir ce que ça veut dire aimer tant que tu n’as pas ton enfant
  • et si tu fais un déni de grossesse ?
  • ils ont abusé de toi tes parents ? (en bonne place sur le podium)
  • tu es malade, tu devrais te faire soigner

Vous rendez-vous compte de toute cette violence ? Douter de nos parents, de notre santé mentale ? Juste parce que nous ne voulons pas devenir parents ? On en veut encore à ceux avec qui nous avons coupé les ponts parce que c’était trop méchant.

Ça passe ou ça casse

Nos rapports avec nos proches se sont tendus. On était à fleur de peau sur le sujet et ça devenait insupportable pour nous et pour eux. Nos réponses sont devenues de plus en plus violentes bien que sincères. Notamment, sur le sujet du déni de grossesse (la plus grande peur de ma vie). La décision est prise : abandonner l’enfant pour qu’il soit adopté par une famille où on rêvera de lui, où on l’aimera, où on lui apportera ce dont il a besoin. Ça peut choquer mais ce petit bout, on n’en veut pas. On ne veut pas qu’il nous bousille notre vie, on ne veut pas tout chambouler pour lui et lui en vouloir.

Regretter d’être Childfree ?

La question du regret revient souvent. Parce que clairement, je voudrais une méthode de contraception définitive mais les médecins refusent parce que je n’ai pas eu d’enfant. On m’a souvent demandé « et si tu changes d’avis ? ». Comme si on avait le droit de changer d’avis quand on a des enfants… On peut les rapporter au magasin si on en veut plus  ? Ou s’ils sont trop casse-pieds ? Ou nuls à l’école ? Non, on fait avec, on a fait un choix.

Trouver du soutien auprès des childfree

On a eu une période très difficile, on s’énervait à chaque fois que les gens nous balançaient une de ces réflexions. On avait besoin que quelqu’un autour de nous nous apporte du soutien sans ajouter un « mais ». Et cela n’est pas arrivé avant plusieurs années. On a fini par s’apaiser en découvrant un groupe Facebook de Childfree, de gens qui sont comme nous. Des childfree avec qui on a pu discuter librement et se rendre compte que nous ne sommes pas anormaux ou complètement malades.

L’évolution des mentalités

Avec le temps, on se rend compte qu’en 10 ans, les mentalités ont beaucoup évoluées. Les gens d’aujourd’hui acceptent mieux la non-parentalité. D’ailleurs nos amis ont la trentaine (ou presque), sont (quasi tous) sans enfant, et c’est génial comme ça !

Ce « choix » de ne jamais devenir parents, nous a beaucoup fait souffrir (alors même que c’est précisément parce qu’on est heureux comme ça qu’on veut que les choses ne changent pas). Heureusement, nous sommes un couple solide qui sait se soutenir !

Je n’attends pas vraiment de retour de votre part. J’ai mobilisé beaucoup de courage pour écrire tout ça, mes pensées les plus profondes. Qu’il s’agisse d’un nouveau regard sur le sujet, d’un réconfort… j’espère que ce très long article vous aura apporté quelque chose.

 

Bonne soirée les Beautés !

(Edit en mars 2021 : on est en train de vivre une pandémie mondiale. On a vécu des confinements, tous enfermés chez nous. Comment vous dire que pendant cette période, on est encore plus heureux de ne pas avoir d’enfant et même qu’on le vit très bien.)

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6 thoughts on “Childfree : Moi et la maternité

  1. Bravo pour ton article Chloé, pour ta franchise et pour ton courage !!
    Je trouve dommage de devoir écrire ce genre d’article, d’avoir à se justifier.
    Votre choix de vie à tous les deux est tout à fait respectable, et il vaut mieux dans ce cas ne pas avoir d’enfant que de faire un enfant non désiré qui sera malheureux. C’est un choix très honnête que vous avez fait, en restant vous-mêmes et en l’assumant. Bravo !! Soyez heureux et longue vie à votre histoire d’amour !!
    Quelque soit le sujet abordé, on peut ne pas être d’accord, ne pas comprendre, mais on n’a pas le droit de juger !! Et d’ailleurs, de quel droit les gens jugent ? Qui sont-ils pour juger ??
    Continue à être toi Chloé, à être authentique (c’est rare de nos jours), à vivre ta vie comme tu l’entends. Tu es dans le vrai et c’est ça qui compte !!
    Bisous

    1. Merci beaucoup Nathalie pour tout ce soutien. Effectivement, chacun fait ce qu’il veut. Et c’est aussi parce que, pendant longtemps, j’ai eu peur de parler de ce choix que je voulais faire cet article. Pour que chacun comprenne que nos choix nous sont propres, que le principal est de rester bienveillant.

  2. Oh ben dis donc !!! Incroyable de devoir subir ça je respecte ton (votre) choix. Ma sœur aînée n’a jamais voulu avoir d’enfant, elle aimait pas les bébés. Elle a quand tenté pour son mari, au final elle a fait 2 fausses couches, dont la seconde à été assez traumatisante
    Je pense quecffectivement, cela serait bien de réguler la maternité. Dans la famille, une nièce à eu 3 enfants, mais en fait, c’était pour éviter d’avoir à aller bosser c’est dingue !!!
    Bref, c’est bien d’avoir expliqué votre choix, pour que d’autres ne se sentent pas « différents ». Bisous ma Klo’s to me

    1. Je suis d’accord avec toi. Quand j’en vois certains avoir des enfants, je me dis qu’il faudrait un permis pour ça. Ça e fait tellement de peine pour ces pauvres gamins délaissés ! Il y a plusieurs années, une de mes copines était en couple, ça se passait mal et elle m’a dit « on va essayer de faire un enfant pour recoller les morceaux ». Ça m’a horrifiée. Je lui ai dit ses 4 vérités et que si elle faisait un gamin pour ces raisons, j’arrêterais de lui parler. Heureusement, elle s’est ravisée. Le couple a éclaté 3 mois plus tard.
      On n’est pas tous faits pour avoir des enfants. On vit au XXIe siècle et les choix de chacun sont personnels. C’est déjà pas évident de vivre à 2 avec les salaires que l’on a, si c’est pour survivre à 3, je n’en vois pas l’intérêt.
      J’ai eu beaucoup de retour sur la peur d’être enceinte, de l’accouchement… et je me dis que c’est une bonne chose. Pas que les femmes aient peur, mais qu’on lève le tabou. C’est important de savoir dans quoi on s’embarque parce que pour la parentalité, il y a pas moyen de faire machine arrière. Quand les enfants sont là, il faut assumer.

  3. OMG, je n’imaginais pas que des gens (proches) puissent dire des choses aussi violentes !

    Je suis tout ton contraire, j’ai toujours su que je voulais des enfants (ça ne m’a pas empêchée d’aimer les Barbie aussi 😉 ). Et de fait, j’en ai eu 5. Mais il ne me viendrait jamais à l’idée de vouloir convaincre qui que ce soit d’en avoir aussi, chacun est heureux comme il veut !

    Des bisous et un gros câlin pour mettre du baume sur les blessures qui sont toujours là <3

    1. C’est ça en fait. Je n’essaie pas de convaincre les gens de rester sans enfant, alors je ne comprends pas que l’on me fasse l’inverse. Et je ne juge pas, j’espère juste que tous les enfants ont ce dont ils ont besoin : de l’amour et de du soutien, des valeurs et une éducation et bien sûr tout ce qui est matériel.
      Ça m’a pris du temps mais aujourd’hui, je ne souffre plus de toutes ces remarques car j’ai pris conscience de l’horreur que ce serait si j’avais un enfant dont je ne veux pas. C’est d’ailleurs parce que je suis apaisée que j’arrive à en parler librement.
      Merci pour ton soutien ma belle et plein de bonne chose pour ta famille <3

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