Lifestyle et papotages

Désencombrement

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Bonjour mes choupis,
Aujourd’hui, je viens vous parler de désencombrement. Je vais surtout vous raconter comment cela a commencé, comment je me suis organisée pour le mettre en oeuvre et quels bénéfices j’en tire.

Le rangement Tetris

En 2010, j’ai déménagé dans un appartement qui avait moins de rangements. Je n’avais pas pour autant moins d’affaires à ranger alors j’ai adopté une technique que l’on utilise tous : le Tetris. Vous savez, cette technique qui consiste à empiler des trucs dans un placard en optimisant l’espace pour faire rentrer un maximum de choses.
Ça a tenu pendant un temps et un jour, alors que je voulais récupérer quelque chose dans ce placard, j’ai vu ! Vu à quel point ce placard débordait, vu que pour sortir un objet, il fallait en enlever 3. C’était le point de non retour. Ce jour-là, j’ai tout vidé. Je me suis rendue compte de toutes ces choses que l’on garde au cas où, de tous ces courriers que l’on entasse après avoir ouvert l’enveloppe, de toutes ces choses auxquelles on croit tenir.
J’avais commencé par ranger, ranger vraiment pas juste mettre les choses là où il y a de la place. Ensuite, ça a été le tour des papiers à organiser. 
J’ai fait un tri de mes livres, cd, DVD, jeux vidéos que je ne voulais pas vraiment garder. Au final, j’ai vendu tout ce que j’ai pu et j’ai gagné suffisamment d’argent pour m’acheter une nouvelle console de jeux.
Ça, c’était il y a 4 ans. Et entre temps, devinez ce qu’il s’est passé ? Ben j’ai entassé dans les espaces vides bien sûr !

Besoin de changement

Alors que certaines vont chez le coiffeur quand elles ont besoin de changement, moi je fais du tri. C’est comme si ranger, trier, jeter des objets me permettait de faire la même chose dans ma tête. Il y a quelques mois, j’étais tombé sur une série Netflix présentée par Marie Kondo, la papesse du désencombrement et du rangement. Ces vidéos m’ont bien inspirée. 
Au mois d’août, j’ai compris à quel point posséder toutes ces choses était oppressant pour moi. C’est comme si chaque centimètre carré occupé par un objet pompait mon énergie, pesait sur mon moral, me fatiguait et me démotivait.
Si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais jeté, donné, vendu un maximum de choses. Sauf que chez moi, on est deux. Ce qui implique qu’il y a des objets qui ne sont pas à moi, qui ne représentent rien pour moi mais auxquelles mon mari tient. Je ne pouvais donc pas commencer un processus de désencombrement seule car cela ne rimait qu’à trier la moitié des choses qu’il y a dans l’appartement.
Nous avons discuté, j’ai exprimé mon malaise et Monsieur Klo’s to me a lui aussi reconnu que l’on ne pouvait plus continuer à accumuler des choses.
Pendant le 1er confinement, on s’est tous les deux rendus compte que la richesse, ce n’est pas de posséder plein de choses mais d’avoir plein de temps.
On a aussi constaté que plus on a d’objets, plus on perd du temps : on fait plus de rangement, plus de ménage, on passe plus de temps à chercher des affaires (parce qu’on les perd)… Cela, on n’en voulait plus.

Adopter une méthode

On a alors décidé de se faire un carnet de désencombrement. J’ai pris un carnet vierge (oui, j’ai des carnets qui ne me servent à rien et que j’ai achetés parce que je les trouvais beaux). Sur la page de gauche, j’ai noté “objets à désencombrer” et sur la page de droite “ce qui a été fait”.
carnet de désencombrement
Chaque objet qui quitte l’appartement est noté : jeté, mis au recyclage, réutilisé, vendu, donné… À l’exception de la nourriture et des consommables que l’on doit forcément remplacer (lessive, dentifrice…).
Il y a aussi une section sur ce qu’il faut remplacer par du neuf comme la brosse à vaisselle qui fait la tête, les chaussettes trouées…

Ce que nous avons triés : le grand désencombrement

– les vêtements et sous-vêtements :
exit les sous-vêtements douteux ou troués (si tu ne le mettrais pas pour aller chez le médecin, poubelle),
Pour chaque vêtement, un pile “je le porte”, un pile “je ne le porte pas” et on devait définir pourquoi on ne le porte pas. Je me suis rendue compte que j’avais 3 tenues pour bricoler (y compris 3 paires de chaussures alors que ça doit m’arriver deux fois par an), une tenue pour aller à la campagne (qui ne m’a pas servie depuis… Je ne m’en souviens pas parce que je n’aime pas la campagne donc je n’y vais jamais)…
– les chaussures
Même méthode, si ça fait mal aux pieds ou ne va avec rien, on donne/vend. Si c’est abîmé, on jette. 
– les draps, couvertures, coussins.
Il y a plein de raisons de se séparer de linge de lit : ils sont troués, tachés, dépareillés… Profitez-en, c’est l’occasion de les recycler et d’en faire des masques.
On s’est rendus compte qu’au total, on avait 7 couvertures/plaids/couettes/couvre lit. Alors qu’on est que 2 !
Il y a longtemps, j’avais acheté un couvre lit et des beaux coussins pour faire un beau lit, comme à l’hôtel. Au final, on ne les utilise jamais parce que ça nous gonfle de faire tout joli pour quelques heures et surtout devoir tout enlever et ranger avant d’aller se coucher. Bref, c’est sympa à l’hôtel mais en vrai c’est agaçant. Tout ça a été mis en vente.
– les livres
J’ai un profond respect pour les livres et jamais je ne pourrais jamais en jeter. Mais entre tout ce que l’on nous a offert, tout ce que l’on a déjà lu et gardé… ça fait trop ! Quand j’étais petite, je rêvais d’avoir une bibliothèque avec une échelle comme dans la Belle et la Bête. Et puis… J’ai grandi 😉
D’ailleurs en faisant ce désencombrement, je me suis rendue compte que, lors de visites de monuments, j’avais acheté des livres qui ne sont même pas en français. Ils étaient dans ma bibliothèque depuis 10 ans et je ne m’en étais jamais rendue compte. C’est dire si ces livres comptaient pour moi…
– les papiers
Quels papiers faut-il conserver ? Les documents de travail (fiche de paie, contrat de travail, certificat de travail, les diplômes), les titres de propriété, les contrats de location/d’assurance/de mutuelle. Concrètement, c’est tout. Tout le reste est disponible en ligne sur votre espace des impôts, de la banque, de la sécu, du fournisseur d’électricité…
– les fournitures de papeterie
Chez nous, on est des créatifs. Alors entre les tissus, les stylos, les ciseaux, les crayons… On en a une cargaison. Il a quand même fallu trier tout ça ! Dans une boîte à chaussures, on a créé une méga boîte à crayons (on a collé des rouleaux de papier toilette à l’intérieur d’une boîte à chaussures) où on a pu tout organiser et surtout mettre ensemble les stylos bleus, les stylos de couleurs, les gommes, les crayons. Il y avait des fournitures éparpillées partout. On a testé chaque stylo, chaque feutre et jeté ce qui ne marchait plus. Après ça, on avait pas moins de 40 stylos, 6 gommes et 4 agrafeuses. Autant vous dire que j’en ai pris au bureau (ce lieu où il faut toujours se battre pour avoir des fournitures).
– les ustensiles de cuisine
la vaisselle ébréchée, les couteaux dont le manche est fissuré, les moules à gâteaux que l’on utilise jamais (j’ai fait 5 charlottes dans ma vie et j’ai un moule à charlotte), les 70 petits pots de crème dessert que je garde (alors que je ne pourrais en garder qu’une dizaine), la vaisselle en carton que je stocke (sans aucune raison puisque je déteste manger dans du carton et que je ne fais jamais de pique nique), les boîtes qui n’ont plus de couvercle et inversement…
– l’entrée
Chez nous, c’est l’endroit le plus bordélique ! Quand on rentre, on pose des trucs dans l’entrée et on ne range pas.
Entre les câbles de téléphone et batteries externes, la monnaie, les courriers, les clés, les tickets de caisse et autres papiers, les masques, les lunettes de soleil, sac à main/tote bag, manteaux/vestes, chaussures, les cartons pour envoyer des objets vendus, les piles qui ne marchent pas, les chaussures…
Tout ça est stocké dans 2m² donc imaginez le bazar ! Ma solution pour limiter : mettre des boîtes pour chaque type d’objet. Si la boîte à sous/monnaie est pleine, il faut la vider.
– la salle de bains
C’est la pièce la mieux organisée.  Je n’utilise jamais deux démaquillants, crèmes pour le visage ou masques de soin en même temps. Donc il n’y avait rien à désencombrer.

Le résultat

En 3 mois de désencombrement, on a jeté, vendu, donné ou recyclé près de 1300 objets. Ça vous paraît énorme ? En fait, ce n’est pas si énorme que ça. J’ai d’ailleurs toujours autant l’impression que c’est le bazar chez moi. J’ai l’impression que le désencombrement est devenu comme une philosophie, un besoin. Ça m’arrive de plus en plus souvent de voir un objet et de décider de le virer, comme ça, parce qu’il ne me procurer ni plaisir, ni utilité, ni bénéfice. D’ailleurs, rien qu’aujourd’hui, j’ai repéré 13 objets à mettre en vente et je me suis débarrassée de 4 objets. En fait, je suis devenue accro. Si vous savez le bien que ça me fait de virer ce qui me prend de la place mentalement !
Parfois, j’essaie de me concentrer sur un endroit d’un placard, d’un tiroir et de faire l’inventaire de ce qu’il contient. Quand je vais voir en vrai, je découvre parfois avec plaisir des choses que j’avais oubliées.
Avec le recul de quelques semaines, je me rends compte qu’il y a moins de bazar qui traîne. Désormais, ranger tout l’appartement prends moins de 30 minutes par semaine. De plus, le fait d’avoir moins de babioles qui traînent, ça incite à ranger.  Au lieu de les laisser traîner et s’accumuler, on range de suite. 
Que pensez-vous du désencombrement votre intérieur ?
Bonne soirée les Beautés !
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