Lifestyle et papotages

Post confinement : comment j’ai changé

Spread the love

Bonjour mes choupis,

Je vous retrouve aujourd’hui pour un article papotage post confinement.  Après cette période, j’avais envie de vous faire un retour sur ce moment que nous avons tous vécu d’une façon différente. Dans un précédent article (que vous pouvez découvrir ici), je vous racontais comment je vivais le confinement. Bien entendu, certaines personnes ont vécu des choses très difficiles (décès, maladie, séparation, difficultés financières, journées de travail qui n’en finissent pas…) et j’ai la chance de ne pas faire partie de ceux-là. J’ai vécu un confinement “classique” enfermée chez moi. 

 

Mes peurs

Ma plus grande crainte, c’était le manque d’activité physique. Je marche beaucoup en temps normal. Au début, on est sortis faire un footing (oui, le truc qu’on ne fait jamais et dans lequel on s’est lancés comme beaucoup de gens). Puis voyant que les autres personnes ne gardaient pas la distance, on a préféré arrêter après la première tentative. Ensuite, on sortait après 22h faire un tour dans notre quartier en marchant très vite. Puis, il y a eu un couvre-feu donc terminé les balades. En fait, j’aurais pu continuer à sortir chaque jour dans un rayon d’1 km mais, rien qu’à l’idée de devoir faire attention à l’heure, à la distance et ne pas pouvoir être avec qui je veux, je me sentais déjà stressée. 

Et puis, rester chez soi, ce n’est si terrible en fait…

Je m’étais fixée tout un tas d’objectifs, de choses que je voulais faire. Vous savez quoi ? Bien sûr, je n’ai pas eu le temps de tout faire. Par contre, je me suis rendue compte à quel point il est important d’avoir un objectif, un but dans la vie, dans la semaine, dans la journée. Ce constat m’a fait radicalement changer. 

J’ai pu expérimenter une période de temps à profusion. Je travaillais en télétravail mais je ne voyais pas la famille, je ne voyais pas les amis, je ne sortais pas boire un coup/manger dehors/marcher… Tout ça, d’un point de vue pragmatique, c’est du temps libéré.

 

J’ai pu utiliser ce temps pour d’autres choses :

  • jouer à un jeu débile sur mon téléphone pendant 3 jours entiers (c’est d’ailleurs ce qui m’a décidée à acheter un jeu vidéo pour ma PS4)
  • jouer à la console
  • trier mes papiers, mes mails, mes photos, mes posts sur certains réseaux sociaux, mes chutes de tissus, mes fringues… 
  • faire des nail-art en avance (sur papier) pour avoir de l’inspiration quand je veux changer
  • regarder des films et je me suis posée devant (l’inverse de ce que je fais d’habitude à savoir mettre un film à la télé et faire autre chose comme un nail-art. En fait, je sais que si je me pose sur le canapé devant le film, je vais m’endormir en moins de 45 minutes)
  • traîner sur pinterest pendant des heures entières

Vous voyez ce qu’il y a de commun à tout ça ?

J’ai pris mon temps pendant ce confinement. J’ai arrêté de courir, d’être speed, de penser à rentabiliser chaque minute de ma journée, d’arrêter de nettoyer le bord du lavabo avec une éponge quand je me brosse les dents avec l’autre main. Avant, je courrais après le temps parce que je voulais faire milles choses. En fait, j’ai toujours envie de faire milles choses mais j’ai aussi envie de prendre plus souvent le temps de regarder un film contre mon mari, de faire des choses que j’aime juste pour le plaisir. 

Même en ce qui concerne les voyages. Je pensais vouloir voyager et découvrir plein de pays. Finalement, je me rends compte qu’à chaque fois que j’ai envie de partir en voyage, c’est plus pour échapper à un quotidien à 200 à l’heure que pour vraiment aller découvrir un endroit.

 

C’est en ça que j’ai changé : j’ai compris que la vraie richesse ce n’est pas l’argent, c’est le temps.

J’ai compris que le temps, c’est la seule chose que l’on ne peut pas acheter, que l’on peut gaspiller sans la récupérer, que l’on peut perdre sans pour pouvoir le regagner.

Ce confinement m’a fait comprendre à quel point, au fond de moi, je me fiche d’avoir une belle voiture, des bijoux, des tonnes de fringues et un dressing chaussures… d’ailleurs, je n’ai rien de tout ça.

 

confinement - la soif de l'argent - devenir riche

Voici mon exact opposé :

une Moi couverte de bijoux clinquants, buvant de l’argent et des diamants à la paille (j’ai montré cette photo à mes amis qui m’ont tous dit “c’est fou comme ça ne te ressemble pas du tout !). D’ailleurs, vous le voyez bien dans mes vidéos, je porte très peu de bijoux, très souvent les mêmes vêtements…

Le m’as-tu-vu, très peu pour moi !

Je suis désolée de voir des gens travailler comme des acharnés pour se payer la super voiture, les vacances au ski en hiver et à la mer en été (c’est facile de les repérer, ce sont ceux qui te demandent où tu pars quand tu dis que tu sera en vacances pendant 3 semaines), le dernier smartphone, la maison avec piscine, les vêtements de marque… En fait, je me rends compte à quel point nous vivons dans une société où nous sommes perçu à travers ce que nous achetons. Je trouve cela très triste car ce n’est pas la réalité. Cela équivaut à courir jusqu’à une ligne d’arrivée qui se déplace sans cesse car il y aura toujours des nouvelles choses à acheter, une nouvelle télé 4K, une nouvelle voiture électrique, une nouvelle collection chez Zara…

C’est ce à quoi nous incitent les réseaux sociaux : montrer ce que l’on a. C’est d’ailleurs pour cela que je préfère montrer ce que je suis capable de faire au lieu de ce que je suis capable d’acheter. Je préfère qu’on dise de moi “mais, si, Chloé ! Tu vois qui c’est ?  La fille qui est sympa!” plutôt que “mais, si Chloé ! Tu vois qui c’est ? La fille qui a le sac Dior et le Porsche Cayenne bleu!”.

Il faut savoir que je n’ai jamais été quelqu’un qui court après l’argent à tout prix. Pour moi, l’argent est un moyen et non un objectif. Je ne crache pas sur le fait d’en gagner car c’est normal d’être payée à la hauteur de mes compétences. En même temps, si je voulais gagner beaucoup d’argent, j’aurais choisi de poursuivre ma carrière dans le milieu bancaire au lieu de me reconvertir dans une branche justice/social.

 

La gratitude

Pendant ces deux mois de confinement, je n’ai acheté qu’une seule chose (hors nourriture): un jeu vidéo. Et c’est tout ! Je n’avais envie de rien, j’ai profité de tout ce que j’ai déjà la chance d’avoir. Vous savez que je reçois des produits de beauté en partenariat. Au final je n’en achète pas. J’essaie de faire correspondre les produits que je reçois à ceux dont j’ai besoin.

Avec cette période, j’ai surtout pris conscience d’une chose. La seule chose que je rêve vraiment d’avoir en plus, c’est du temps.

En fait, le confinement m’a fait comprendre que j’aime ce que j’ai. J’aime le fait de ne pas tout avoir. Les seules choses dont j’ai besoin c’est un logement serein pour me ressourcer, plus de temps à passer avec les gens que j’aime/à faire ce que j’aime, de la stabilité.

 

Comment avoir plus de temps ? Mon rêve !

Parce que lancer des belles phrases comme ça, c’est très sympa, mais il faut bien un objectif. Cette idée était au fond de ma tête depuis longtemps. J’y pense désormais tous les jours depuis plusieurs semaines. C’est une idée totalement folle, bénéfique à la fois pour moi et pour d’autres. Je rêve de devenir rentière, d’avoir des gains chaque mois qui soient suffisants pour ne plus avoir à travailler.

Par contre, je ne voudrais pas faire ça n’importe comment. Je n’aurai pas l’idée du siècle qui va me rendre riche. Je n’ai pas une mentalité à écraser les autres ou pousser des gens à consommer ce dont ils n’ont pas besoin. Mon rêve est de pouvoir acheter plein de logements et les louer à des personnes en difficulté pour leur donner une nouvelle chance de stabilité dans la vie. Qu’il s’agisse des femmes victimes de violence, de personnes sans emploi, handicapées, âgées avec des faibles revenus… J’aimerais pouvoir aider ces personnes à se relancer dans la vie en leur permettant l’accès à un logement, à un endroit pour se re/construire. Et comme ça, je pourrais atteindre mes deux objectifs de vie : avoir plein de temps pour moi et aider les autres. Et si j’ai assez d’argent, je rachète toute la ville et j’aide tout le monde ! Bon ok, tu en fais trop Madame Monopoly !). 

Je sais que mon rêve peut sembler totalement fou. Mais quand vous avez trouvé ce qu’est le bonheur pour vous, autant s’en contenter et essayer d’aider les autres à se sentir aussi heureux que vous l’êtes. 

Et vous ? Dites-moi ce que le confinement a changé chez vous ? Quel est votre rêve ?

Bonne soirée les Beautés !

 

 

 

Abonnez-vous à la newsletter! Si vous aimez mes articles, vous les recevrez. C'est grâce à votre soutien que j'ai toujours des nouveautés à vous présenter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.